« Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre ». Notre-Dame a brûlé. « Vous  entendrez parler de guerres et de désordres ». Le climat social est sérieusement tendu. « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume ». Le clivage mondial Nord-Sud ne cesse de s’accentuer. « Il y aura de grands tremblements de terre ». C’était la semaine dernière dans la Drôme et en Ardèche.

Apparemment, toutes les cases sont cochées sur la liste des signes que Jésus donne à ses disciples. De là à dire que c’est bientôt la fin, il n’y a qu’un pas. Qu’il ne faut pas se précipiter de franchir.

La « peur de la fin » se présente à nous périodiquement et s’assortit d’une panique irrationnelle. La peur provoque des effets contradictoires. Elle peut être paralysante. Ou bien, en polarisant toute notre attention, elle peut nous transformer en monomaniaques intransigeants. Elle est mauvaise conseillère et asservit celui qui s’en abreuve.

L’Esprit-Saint libère de toute crainte. Il rend capable de discerner la victoire du Ressuscité, Soleil de justice qui s’est levé sur le monde et apporte la guérison dans son rayonnement. Il fait entrer dans la « fin de la peur » qui ne supprime pas l’adversité, mais permet de l’affronter avec confiance.

Père Guillaume NORMAND