Ca y est, la « semaine de la rentrée » est passée. Semaine de tous les dangers, semaine où l’on est en retard sur tout, semaine où, curieusement, surgissent en même temps tous les imprévus.

Ce qui est passé est passé. Mais il est toujours bon de pouvoir, rétrospectivement, relire notre histoire. Lorsque nous sommes avant l’action, nous essayons de prendre de discerner ce que nous avons à accomplir. Dans le présent, nous agissons selon ce que nous avons discerné, ou nous réagissons dans l’urgence.
Mais au moment où vous lisez ces lignes, le présent de l’action est déjà devenu du passé. S’ouvre toujours un autre présent, au sein duquel nous pouvons faire mémoire de ce qui s’est passé. Pourquoi donc ?

Relire, c’est prendre le temps de découvrir comment Dieu nous a parlé dans les événements. C’est découvrir qu’il n’a cessé d’être présent. C’est découvrir sa présence, parfois si discrète, qu’elle passe souvent inaperçue. C’est découvrir qu’il nous fait entrer dans le mystère de Pâques, mystère de mort et de
résurrection, mystère dans lequel il nous fait franchir les eaux de la mort pour quitter l’esclavage et entrer dans la liberté. C’est découvrir qu’il est passé, et qu’il n’a cessé de rester avec nous.

Père Guillaume NORMAND