Voilà que Jésus est affronté non seulement à ses contradicteurs, chefs des prêtres et scribes, qui l’accusent de chasser les démons au nom de Béelzeboul, mais aussi à sa propre parenté qui vient là, parmi la foule, pour tenter de ramener à la raison celui qui leur semble avoir perdu la tête par les paroles qu’il prononce et les actes de guérisons qu’il fait.

Pour les uns, les familiers, il s’agit de faire cesser ce comportement qui fait scandale pour son entourage, pour les autres, les autorités, leur projet est déjà établi pour l’accuser de blasphème. Il s’agit de le discréditer et de le faire périr. Le démon est source d’incompréhension dans le monde et aussi en chacun de nous et dans nos familles. Il fait douter, il divise à notre insu.

Jésus, lui, démasque le démon. Il vient pour faire l’unité du peuple dans la communion, à l’image de ses disciples, et de la foule rassemblée qui le suit et l’écoute.

Jésus nous donne la clé nécessaire pour le suivre, rentrer dans son intimité, dans son salut. Comme cette foule et ses disciples rassemblés autour de lui, il nous faut établir une nouvelle relation avec lui, par lui et dans l’Esprit : il s’agit d’écouter sa Parole, faire la volonté de Dieu, et découvrir, accueillir cette nouvelle parenté qui nous fait vivre en enfants du Père de Miséricorde.

Bertrand CAVALIER, diacre