Une question qui habite bien souvent nos cœurs. Que cela soit pour comparer entre eux ceux qui nous dominent, que cela soit pour notre propre positionnement par rapport aux autres, pas forcément nos rivaux, pour établir notre chemin de progrès, étalonner notre ambition de pouvoir.

Cette métrique, source de frustration et de jalousie, omniprésente dans le monde polititique, dans le monde de l’entreprise, et trop souvent, nous le révèle le Pape François, dans notre monde d’Eglise, cette métrique n’a pas cours dans le Royaume que Jésus nous annonce, elle est juste déplacée. Et dans la bouche
des disciples, alors que Jésus vient à nouveau d’annoncer sa passion, on peut dire qu’elle est de très mauvais goût. Cette question vient éteindre les relations d’amour que Jésus nous propose.

Dans le Royaume, il ne s’agit pas d’être le plus grand, mais de faire l’expérience de nous laisser conduire vers le Père, pour entrer en pleine communion avec Lui. Pour cela Jésus nous donne deux clés :

  • Diriger sa vie pour être le serviteur de tous,
  • L’humilité : ne pas rechercher le pouvoir ou l’auto-suffisance, mais accepter de dépendre des autres pour tout ce qui est essentiel dans la vie, comme un petit enfant qui reçoit tout de l’amour de ses parents.

Bertrand CAVALIER, diacre