Quand les hommes s’interrogent sur ce qui se passe après la mort, ils se posent bien des questions. Pour nous, chrétiens, la foi en notre participation à la résurrection du Christ se fonde sur la Parole du Fils, confirmée par le Père et attestée par l’Esprit. En effet, Jésus nous dit que « Dieu n’est pas le Dieu des morts mais des vivants ». Ce qui implique que le Seigneur « ne peut m’abandonner à la mort, ni laisser son ami voir la corruption » (Ps 15). Voilà qui doit nous réjouir !

Mais si nous croyons à la résurrection, des questions subsistent encore : avec quel corps ressusciterons-nous ? Aurons-nous un âge ? Nous reconnaîtrons-nous ? Et y aura-t-il assez de place pour tout le monde dans le ciel… ?

La vie après la mort est au-delà de toutes les images que nous pouvons concevoir. C’est une vie libérée de toutes les limites de l’existence terrestre.

L’objet de notre espérance est une action divine déconcertante, apparentée à une nouvelle création, qui réalisera pour nous « ce que l’œil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu, ce qui n’est pas venu à l’esprit de l’homme, ce que Dieu a préparé pour ceux dont il est aimé. » (1 Co 2, 9).

Quelle consolation que de savoir, d’une certitude de foi, que, lorsque tout est apparemment fini, tout, en fait commence pour de bon, pour l’éternité et que dans cet univers nouveau, la Jérusalem céleste, Dieu aura sa demeure parmi les hommes !

Gilbert THEVENOT, diacre