L’Avent n’est plus connu dans notre monde, si ce n’est comme l’ « avant Noël », c’est à dire le temps des courses, la préparation des vitrines de Noël dans nos temples de la consommation. Et nous recevons à domicile moult catalogues de jouets et de cadeaux qui viennent « ravir » nos enfants

Mais la liturgie de ce début de l’Avent vient réveiller notre foi, si besoin était, pour beaucoup d’entre nous, et vient révéler les enjeux de ce temps :

Il s’agit de vivre la promesse de l’Ecriture sur pas moins de 3 niveaux : – Noël, la naissance il y a 2000 ans de Jésus Sauveur, annoncé par les prophètes, – son retour à la fin des temps, dans la Gloire, – et sa présence aujourd’hui, ressuscité parmi nous, en particulier à chaque Eucharistie, puissance d’amour qui demande à venir habiter en nos cœurs, mais aussi présent dans nos rencontres avec ceux qui souffrent.

Voilà ce que l’Ecriture vient nous révéler. Elle nous met en garde contre l’endormissement, contre les frayeurs humaines devant les guerres, les troubles, et les signes cosmiques. Elle nous donne dès aujourd’hui le gage de la Miséricorde du Père : la Vie de son Fils livrée pour nous, pour que nous en vivions et la partagions, dans nos regards, nos gestes, nos rencontres.

Mettons à profit ce temps qui nous est donné pour nous préparer à cette Venue.

Bertrand CAVALIER, diacre