En ce début du mois de novembre nous nous souvenons de tous ceux qui nous ont précédés. Et quand nous demandons autour de nous ce qui se passe après la mort, trois réponses nous sont données : les incroyants ou les agnostiques répondent : « rien, ou nous n’en savons rien » ; certains parlent de réincarnation ; enfin d’autres répondent que nous sommes appelés à ressusciter.

Croire à la résurrection des morts n’est pas une évidence. Cependant, cette résurrection est le coeur de la foi chrétienne, car la résurrection de Jésus est le fondement de notre espérance.
La résurrection est un mystère, le grand mystère de l’amour que Dieu a pour nous.

Son fils, Jésus-Christ, dit : «Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra» (Jean 11, 25) Jésus-Christ est allé jusqu’au bout pour nous en donner la preuve. Par sa mort sur la croix et sa résurrection, il nous a révélé l’immensité de ce mystère. Nous avons été faits, créés pour aimer Dieu. Dieu qui nous aime veut que nous lui rendions son amour. Pour cela nous devons vivre. Nous ne pouvons pas mourir. Par notre baptême, par cette plongée dans la mort et la résurrection du Christ nous sommes fils et filles de Dieu.

Dieu ne veut pas pour enfants des morts, mais des vivants ! Jésus nous dit : «Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui.» Luc 20,38 Voilà la Bonne Nouvelle de l’évangile que Jésus vient nous annoncer.

Nous vivons pour Dieu. Nous vivons pour l’Eternel. Nous vivons pour l’Eternité !

Gilbert THEVENOT, diacre