Jésus nous aime : il veut que nous atteignions le ciel. Le chemin qui y conduit est pavé d’actes d’amour et de charité. Jésus nous met en garde : chaque jour nous donne l’occasion de choisir entre aimer Dieu et notre prochain ou s’aimer soi-même plus que tout. Ne négligeons pas les besoins de nos frères, les Lazare : les malades, les personnes âgées ou isolées, les gens sans emploi, les jeunes désorientés… Ne nous donnons pas des raisons pour justifier notre passivité, notre indifférence devant la détresse des autres ou notre peu d’empressement à faire des bonnes œuvres.

Jésus nous avertit : le seul chemin véritable vers la foi, c’est l’humble écoute de la Parole de Dieu. Ne la négligeons pas. Ne comptons pas sur les apparitions ou sur les miracles pour ouvrir nos yeux et notre cœur. «Quelqu’un pourrait bien ressusciter d’entre les morts, dit Jésus, ils ne seront pas convaincus».

Jésus nous l’annonce : le jugement ne vient pas à la fin de notre vie. C’est maintenant que tout se passe. C’est maintenant que nous sommes solidaires avec ceux et celles dans le besoin, ou que nous creusons un abîme profond entre eux et nous. Le jugement est une simple constatation de ce qui s’est passé dans notre vie. L’homme riche avait les moyens de retourner la situation sur la terre et il ne l’a pas fait. C’est là son tort. Maintenant… il est trop tard.

« L’homme comblé qui n’est pas clairvoyant ressemble au bétail qu’on abat.» Psaume 48.

Gilbert THEVENOT, diacre