La vie, cette vie, ma vie, ta vie, va vers un terme : la mort. Et après ? La grande question…
Penser à la mort, ce peut être d’abord penser à la mort en général, la mort impersonnelle, celle des grands charniers de l’Histoire, celle des statistiques, celle des autres. Où sont-ils ?
Penser à la mort, ce peut être penser à ta mort, toi que j’ai côtoyé, connu, aimé. Où es-tu ?
Penser à la mort, ce peut être penser à ma mort : à la fois inéluctable et impensable, un au-delà absolu, hors de mes prises. Où serai-je ?
A ces questions, l’amour répond : il n’y a qu’un lieu possible, le Cœur de Dieu, les bras ouverts du Christ Sauveur, l’Amour victorieux de la mort.
L’amour nous dit : regardez les saints, honorez les saints, connus ou inconnus, ils ont part à l’Amour vainqueur, ils sont dans le Cœur de Dieu.
L’amour nous dit : priez pour les défunts, les futurs saints, pour ceux qui aspirent à la victoire totale, pour les âmes en attente, en tension, purifiés par l’Amour des scories du péché.
L’amour nous dit : la mort est un passage, un dépouillement, une grande douleur, la pâque ultime, le grand passage vers la Vie, vers l’Amour qui nous attend.
Bonne fête à tous, dans l’espérance !
Père Francis DE CHAIGNON