En ce troisième dimanche de l’Avent, l’Église nous invite à faire une pause, à nous réjouir, pour reprendre souffle jusqu’à la fête de Noël. Nous sommes dans l’attente joyeuse de la célébration annuelle de la naissance de Jésus, venu en notre chair, pour nous sauver.

« Il était ». Joie, parce que le Seigneur accomplit ce que sa Parole promet. Le Seigneur a visité son peuple en lui portant la paix et la délivrance.

« Il est ». Joie de savoir que le Seigneur est proche. Il se tient à notre porte, prêt à entrer pour y demeurer pourvu que nous la lui ouvrions. Le Seigneur est proche lorsque nous sommes confrontés à nos pauvretés et nos limites, il les a déjà prises sur lui pour nous en libérer. Le Seigneur est proche lorsque nous sommes abîmés par le péché.

« Il vient ». Joie messianique de tous ceux qui attendent le retour, dans la gloire, de notre Sauveur.

En ce troisième dimanche de l’Avent, jetons aussi notre regard sur la mangeoire de la crèche. C’est le lieu de l’attente, car elle est vide actuellement. C’est là que l’enfant Jésus sera déposé. Il viendra parmi
nous, dans la simplicité, la pauvreté. Il sera déposé sur la paille qui représente la fragilité de nos vies.

« Nous sommes dans une attente joyeuse… Est-ce que j’éprouve de la joie parce que le Seigneur est proche de moi, parce que le Seigneur m’aime, parce que le Seigneur m’a racheté ? »

Pape François, Angélus. Place Saint-Pierre. Dimanche 13 décembre 2020

Gilbert THEVENOT, diacre