En cette période de l’année, les premières feuilles et les premières fleurs donnent à la nature un air de fête. En ce dimanche, la Fête des Rameaux est la fête de la joie. Joie de voir Jésus monter à Jérusalem, sur un âne, comme un roi, un libérateur, sous les acclamations de la foule.

« Béni soit celui qui vient, le Roi, au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux ! »

Le tapis rouge est déroulé, les disciples lui rendent l’honneur qui lui est dû et Jésus l’accepte sans réserve. Mais la fête est de courte durée. Ce n’est qu’une parenthèse heureuse qui ne fait qu’annoncer la fête par excellence, la fête céleste, celle qui durera toujours parce qu’elle est hors du temps. C’est ce que la Fête des Rameaux a voulu saisir et que l’Église nous rappelle : la joie de l’Espérance, cette Espérance qui est au fondement de notre foi chrétienne.

Dans la lumière printanière des Rameaux, laissons-nous aller à une joie sans réserve, une joie annonciatrice de ce que sera la réalité ultime, auprès de Dieu.

Gilbert THEVENOT, diacre