Nativité. Vitrail du 19ème siècle
Ce vitrail date de 1878.
Il a été réalisé pour l’église Saint Séverin par Emile Hirsch (1832-1904)
Le vitrail représente la Nativité
Ce vitrai est situé au niveau du triforium, ou premier niveau (N°101 du CD «Vitraux de Saint-Séverin »), à gauche de la fenêtre axiale, en regardant le chœur, au-dessous du grand vitrail gothique représentant saint Jean et saint Michel
²²L’enfant est assis dans un petit berceau. Il porte une auréole cruciforme, emblème du Christ. De chaque côté, ses parents sont à genoux et prient. Dans le fond, des bergers et un ange tiennent un phylactère (fragment de parchemin portant une phrase de « l’Ecriture ») sur lequel on peut lire : «GLORIA IN EXELCIS DEO».
Il y a un autre vitrail de Hirsch sur le même thème rez-de-chaussée, façade sud.
Qui était Emile Hirsch ?
Né à Metz, élève à l’école des Beaux-Arts, Emile Hirsch se forme sous la direction d’Eugène Delacroix et de Hippolyte Flandrin. Il devient fabriquant « de fenêtres de vitrail » et restaurateur.
Il se spécialise dans les grandes compositions à sujets historiques, souvent choisis par les commanditaires. On lui doit en particulier la plupart des vitraux du rez-de-chaussée de l’église Saint-Séverin (façades nord et sud), des vitraux de Saint-Thomas d’Acquin et de Saint-Philippe du Roule à Paris.
Comme restaurateur, il restaure de nombreux vitraux, en particulier ceux de la Cathédrale de Chartres.
Il a eu comme apprenti….un jeune peintre qui deviendra célèbre : Georges Rouault !
Edouard le Confesseur
Le vitrail de Edouard le Confesseur
Vitrail 113 du CD-ROM « Vitraux de Saint-Séverin »
XIXème siècle – Triforium Nord
Dans une même travée, quatre vitraux concernent, de gauche à droite, quatre rois : le premier à gauche dans cette série est Edouard, roi d’Angleterre.
A comparer avec la représentation du roi Edouard dans la Tapisserie de Bayeux.
Dans le vitrail, le roi Edouard d’Angleterre, dit le Confesseur
Edouard est représenté chauve et barbu, en tenu d’aspect militaire, sans couronne. Il était vénéré de son vivant pour sa piété et sa générosité envers les pauvres. 100 ans après sa mort, à l’ouverture de son cercueil, son corps fut trouvé en parfait état de conservation. Au Moyen-Age, on octroyait le titre de confesseur à des personnages ayant souffert le martyre sans être mis à mort. Ici, le visage d’Edouard, sans doute celui du donateur, Monsieur Decourbes (1) dont il était le saint patron, et son costume, sans doute du à l’initiative des maîtres-verriers, E.Didon et E.Hirsch, n’ont rien à voir avec son aspect réel.
La tapisserie de Bayeux – XIème siècle
En revanche, la représentation du roi Edouard, telle qu’elle figure dans la célèbre tapisserie dite « de la Reine Mathilde » (2 et 3), est sans doute plus proche de la réalité car elle est pratiquement contemporaine des faits (une dizaine d’années plus tard). On se souvient qu’Edouard avait confié une mission à son beau-frère, le duc Harold, selon laquelle il choisissait son cousin Guillaume, duc de Normandie, comme son successeur. Mais Harold ne respecta pas son serment ; ce fut la cause de la guerre entre les Anglais et les Normands.
Dans un des panneaux de la tapisserie on voit Edouard dans son palais confiant une mission à Harold. Plus loin, Edouard est mort, porté dans sa tombe, après avoir, de son lit, harangué ses sujets pour la dernière fois. La suite de la tapisserie relate en 72 panneaux l’histoire de sa succession, revendiquée à la fois par Harold et par Guillaume de Normandie.
Pour en savoir plus :
- L’église Saint Séverin – Abbé A Gondré, 1900
2.La Tapisserie de Bayeux. – L Musset, Artaud Frères édit
3.Internet -The Bayeux Tapestry – Quick Time VR panorama
Saint Barnabé
Barnabé. Vitrail 218 Droite – Né à Chypre d’une famille de lévites, il accompagne Paul dans son premier voyage et l’amène à Antioche pour l’associer à son apostolat. Mais bientôt, les rôles sont inversés ; le génie de Paul ne tarde pas à s’imposer. Il se porte garant de la bonne foi de celui-ci auprès des apôtres ; mais sa personnalité trop forte ne lui permet pas de rester dans la situation de second et ils se séparent en toute amitié. Dès lors, on ne sait plus rien sur son ministère. Meurt à Salamine, lapidé puis brûlé vif en 62.
Patron de Milan, de Florence et des tisserands.
Saint Barnabé : jeune saint avec une auréole blanche.
Saint Barthélémy
Barthélémy. Vitrail 212 Centre -. Apôtre, mais ne joue aucun rôle ni dans les Evangiles ni dans les Actes des Apôtres. Apparaît comme une âme simple et droite. Quand il rencontre Jésus pour la 1ère fois, il n’hésite pas un instant : «Maître, vous êtes le Fils de Dieu, le Roi d’Israël».
Mort en Arménie écorché vif et crucifié.
Fêté le 24 août (massacre de la Saint-Barthélemy).
212 – Saint Barthélémy. Grand manteau marron foncé. Tient de la main droite une grande lame qui repose sur son épaule gauche. Apôtre.
Saint Vincent de Paul
Saint Vincent de Paul (1581-1660) fonde, avec Louise de Marillac, la congrégation des Filles de la Charité qui se consacre au service des hôpitaux. Il leur donne pour habit celui des villageoises de l’époque : une robe de serge grise, un collet et une cornette de toile blanche. Selon la légende, il aurait recueilli dans le tour de la tour-porche de Saint Séverin (détruite aujourd’hui) son premier enfant trouvé.
«Le 14 mai 1643, Louis XIII meurt pieusement…….Vincent de Paul fait partie du groupe des nobles, évêques et abbés conviés, selon l’usage, à assister à la mort du souverain».
«Une des obsessions majeures de Vincent… vient hanter ses nuits avec une force croissante : elle lui représente le très grand nombre des enfants abandonnés dont le malheur n’est pas supportable. Il les nomme les enfants trouvés et veut les secourir à tout prix». En 1638, ils sont quatre cents dans la seule ville de Paris. «Il ne s’en trouve pas un seul en vie depuis cinquante ans. On les vendait huit sols pièce à des gueux qui leur rompaient bras et jambes pour exciter le monde à leur donner l’aumône et les laissaient mourir de faim». Vincent demande aux dames de la charité de chercher une solution. Il obtient des subventions. Il fait baptiser les enfants. Grâce à leur dévouement, les dames, sous la direction de Louise de Marillac, peuvent recueillir chaque mois un nombre croissant d’enfants et les soigner mieux.
Saint Antoine
A gauche: Saint Antoine du Désert, fondateur du monachisme.
A vécu en Egypte au IVème siècle.
Visage mince et jeune, robe marron-violet, manteau jaune or, tête nue, auréole.
Tient à la main droite un bâton jaune.
A droite: Saint Antoine Ermite subit les tentations du Diable représenté ici par un cochon
Sainte Agnès
Née à Rome, refusant de se marier pour se consacrer comme épouse du Christ, elle fut dénoncée comme chrétienne. La puissance divine protégea sa pureté. On tenta de la brûler vive mais le feu s’éteignit. Son courage demeurant toujours intact, elle fut décapitée vers 304. L’un des principaux martyres romains.
Ou bien : Le bourreau lui perce la gorge d’un coup d’épée ?
Attribut : parfois l’agneau (jeu de mots avec son nom) – longue chevelure.
Visage très doux, chapeau à large bord relevé, cheveux pas spécialement longs, robe bleue bordée d’hermine.
Saint François de Sales
François de Sales (1587-1622) né au château de Sales, en Savoie, fait ses études à Paris et à Padoue. Devient prêtre malgré les pressions de son entourage familial. Devenu évêque, il prêche inlassablement, créant autour de lui une ambiance de sainteté familière. La plus célèbre de ses pénitentes fut Jeanne Françoise de Chantal (qui, elle aussi, sera canonisée), à qui il confia le soin de fonder avec lui l’ordre de la Visitation dont le but sera d’assister les malades et de visiter les pauvres
Saint François de Salle fonde la visitation. Saint François de Sales fondant l’Ordre de la Visitation. Au centre, Saint François de Sales, en costume d’évêque (violet), tient dans la main droite un livre qu’il tend à Sainte Jeanne de Chantal agenouillée à sa droite, reconnaissable à son auréole, entourée de religieuses. A sa gauche, des personnages vêtus à la mode du XVIème siècle. Le haut du vitrail représente l’Eglise, comme dans les vitraux du Moyen-Âge.
Saint Paul
(à gauche: Ravissement de Saint Paul)
Né à Tarse, en Asie mineure vers l’an 10. Contemporain du Christ qu’il n’a jamais vu. Citoyen romain et juif, vivant à Jérusalem où il persécutait les chrétiens.
Sa vie est connue par les Actes des Apôtres et par ses propres écrits. Né d’une famille juive de culture grecque, il est, comme son père, naturalisé citoyen romain. Un jour, sur le chemin de Jérusalem à Damas, il est aveuglé par un éclair. Il est interpellé par le Christ qui lui dit : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu, Cette rencontre avec Dieu décide de sa conversion. Guéri de sa cécité, il reçoit le baptême.
Est convertit brutalement sur la route de Damas. Se dit apôtre des païens. Parcourt à plusieurs reprises le monde grec et romain Meurt décapité à Rome.
Rôle majeur dans la diffusion du christianisme
Un des rares saints qui, dès le haut Moyen-Âge, présente un type physique assez stable : petit, contrefait, souvent chauve, avec un front bombé et souvent, mais pas ici, une longue barbe.
Son attribut traditionnel est l’épée à partir du XIIIème s. Dans l’art chrétien primitif, il tient un livre ou un rouleau de parchemin, propre aux évangélistes
Louis de GONZAGUE (1568 –1587)
A la naissance de Louis, en 1568, les Gonzague sont une famille princière d’Italie qui remonte au XIème siècle et qui règne sur Mantoue depuis plus de deux cents ans. Il est l’aîné. Dès son plus jeune âge, il manifeste une grande piété. A l’âge de neuf ans, il fait vœu de chasteté perpétuelle devant l’autel de la Vierge. En 1579 – il a onze ans – pendant une absence de son père, il reçoit le saint cardinal Charles Borromée qui lui donne, pour la première fois, la communion.
Son père le destine aux armes et, pour gagner du temps, l’envoie vivre en Espagne parmi les pages de Marie d’Autriche et plusieurs évêques essaient de le persuader qu’il travaillerait plus à la gloire de Dieu en gouvernant sa principauté, mais en vain. Il travaille les langues anciennes, la philosophie. Enfin, au terme d’une longue lutte avec son père, il obtint de celui-ci la permission d’entrer au noviciat de la Compagnie de Jésus en 1587.
Quatre ans plus tard, ayant épuisé toutes ses forces à soigner les malades atteints de la peste, il meurt à Rome. Il est âgé de vingt-trois ans. Il sera canonisé par Benoît XIII en 1726 et proclamé, en 1729, patron de la jeunesse, spécialement des étudiants. Sa fête liturgique est le 21 juin.
Le vitrail (Vitrail 009 du CD – 19ème siècle – rez-de-chaussée nord.)
Louis de Gonzague enfant, à genoux, recevant la communion du cardinal Charles Borromée devant la cour de Mantoue. Tous deux sont représentés avec une auréole (Charles Borromée, un des plus illustres prélats de tous les temps, archevêque de Milan et cardinal à vingt-trois ans, avait été canonisé dès 1610).
Jessé –
Arbre de Jessé
Fenêtre occidentale de Saint-Séverin (partiellement masquée par l’orgue)
Datée des environs de 1500, la fenêtre comporte 6 courtes lancettes coiffées d’un large tympan à 3 rangs de fuseaux qui abritent un Arbre de Jessé. L’état de conservation de cette verrière est splendide.
Ici :
Le tronc d’arbre sort du dos de Jessé tout en bas de la rosace. On ne le voit pas (masqué par l’orgue, voir sur le CD-ROM). Les 19 rois d’Israël sont représentés mais, à part David, identifiable par sa lyre, on ne sait pas qui est qui.
Tout en haut, la Vierge et l’Enfant. Ce vitrail est visible du déambulatoire, en se plaçant à côté du pilier tors. C’est un des plus beaux vitraux de l’église.
(Nombreux vitraux sur ce thème en France : Sainte-Chapelle, Chapelle de la Vierge à Saint-Gervais, Chartres…).
Un peu d’Histoire
Jessé est le petit fils de Booz et de Ruth. Il est le père de David (qui est son 8ème fils).
La traduction latine du passage d’ISAÏE sur le » rameau sorti du tronc de Jessé, le surgeon poussé de ses racines » fait de ce surgeon « une fleur ». Encouragés par des gloses de Tertullien et de Saint Jérôme, les commentateurs du Moyen, Âge voyaient dans « le rameau » (terme latin rendu par virga) l’image de la Vierge Marie (Virgo) et dans « la fleur » son fils le Christ Jésus.
De cette interprétation qui intègre la mère de Jésus dans la descendance de David, naquit le thème de l’arbre généalogique du Christ dit « arbre de Jessé »), exploité par des artistes de toutes disciplines, de la fin du XIème au XVIème siècle. Jessé en est la souche, la Vierge en est la flèche, et le Christ est son fleuron. Peintres, verriers ou sculpteurs en peuplèrent souvent la ramure, selon leurs connaissances ou leurs dévotions, de personnages importants plus ou moins nombreux, de la lignée davidique telle que la présente l’évangile de MATTHIEU, ou parfois empruntés à la lignée spirituelle des prophètes messianiques.
(Dictionnaire de la Bible, page 641)
Le roi David, fils de Jessé et ancêtre de la lignée messianique, dort ; il fait un songe : un arbre sort de sa poitrine ; dans son feuillage et en son centre, la Vierge Marie qui donnera naissance au Christ.. Dans le Miroir de la Rédemption (1478)), conservé à la bibliothèque de Troyes où est conservée une allégorie de l’arbre de Jessé, il y a, aux quatre angles de la figure, 4 personnages couronnés représentant les ancêtres royaux du Messie ; ils sont tournés vers Marie. L’oiseau du Saint-Esprit se pose sur la Vierge et réalise l’Incarnation. Dans l’arbre symbolique, la terre et le ciel se joignent ; l’Homme est tiré du limon de la terre du Paradis (Jessé = racine).
(Jessé, in Symboles, coll Zodiaque)
Sainte Geneviève
Née vers 420 à Nanterre, consacrée vers 434, morte à Paris en 502.
Menacés par les invasions barbares, les Parisiens résistèrent en 451 aux Huns d’Attila sous l’inspiration de Geneviève, qui deviendra la patronne de la Ville.
La légende rapporte que, se rendant de nuit à un office, elle voyait le cierge qu’elle tenait à la main se rallumer au fur et à mesure que le vent l’éteignait.
L’église Saint Etienne du Mont contient la châsse des reliques de Sainte Geneviève, ou du moins ce qu’il en reste puisque, durant la Révolution, elles ont été brûlées.
Le vitrail (N°204 du plan et du CD) :
Geneviève porte une robe vert intense et un manteau rouge ; elle a une auréole jaune d’or. Elle tient dans la main gauche un cierge qu’un petit diable rouge, situé derrière elle, cherche à éteindre à l’aide d’un soufflet. Un petit ange le rallume.
Sa main droite soutient un livre ouvert. A ses pieds, masquant la moitié inférieure de son corps, deux donateurs à genoux, un homme en robe marron foncé, une femme à grand manteau rouge foncé.
Deux personnages plus petits à l’arrière-plan (donateurs).
Sainte Ursule
A propos des « reliques de sainte Ursule » à Saint Séverin
Les reliques de sainte Ursule pèseraient TRENTE MILLE TONNES !
La vie d’Ursule
L’histoire de sainte Ursule est issue de différentes légendes. On sait qu’une jeune fille nommée Ursule (la petite ourse), fille d’un roi chrétien breton, vécut à la fin du IIIème et au début du IVème siècles. Cette jeune fille aurait été demandée en mariage par un prince païen d’origine germanique. Mais, comme elle voulait demeurer vierge et chrétienne, son refus pouvait attirer des représailles graves pour son père. Ursule et ses amies – au nombre de onze mille, pensa-t-on d’abord,- mais la légende des onze mille vierges reposerait en fait sur une mauvaise lecture d’ une inscription, XI.M.V., qu’il faudrait en réalité traduire par « onze vierges martyres » – décidèrent donc de s’enfuir et de partir à l’aventure. Les jeunes filles se seraient rendues en pèlerinage à Rome, puis se seraient embarquées sur un navire sur le Rhin à destination de Cologne. Une tempête les aurait jetées sur les rives du Rhin où elle auraient été capturées par les Huns, puis martyrisées et mises à mort.
La légende d’Ursule
La légende d’Ursule et de ses compagnes ne débuta qu’ au XII ème siècle lorsqu’on découvrit des ossements de jeunes femmes décédées quelques siècles plus tôt ; la croyance populaire les attribua aussitôt à Ursule et à ses compagnes. Une grande importance a été donnée à cette légende dans la chrétienté du Moyen Âge. Au XIIIème siècle, la Sorbonne adopta Ursule comme patronne, imitée en cela par l’université de Coimbra au Portugal et celle de Vienne en Autriche. L’histoire de sa vie a donné lieu à de nombreuses représentations picturales (Carpaccio, le Maître de la Légende de Sainte Ursule, peintre anonyme flamand du XVème siècle, auteur d’un retable de 19 panneaux dont plusieurs sont au Louvre).
Les « reliques » de sainte Ursule
Les reliques de sainte Ursule sont vénérées en particulier à Cologne dans la basilique qui porte son nom. Mais elles sont également disséminées dans de nombreuses églises. On dit que leur poids global atteint trente tonnes, ce qui laisse crédule quant à leur authenticité mais ne retire rien à la beauté de la légende.
Les reliques dites « de sainte Ursule » présentes à Saint Séverin se trouvent dans la 2ème chapelle côté sud (à droite en entrant).
Fêtée le 21 octobre.
Allez voir aussi :
Le superbe Retable du Maître de la Légende de Sainte Ursule, peintre anonyme flamand, XVème siècle. Retable dont les panneaux ont été dispersés. Deux d’entre eux sont au Louvre.
Sainte Catherine d’Alexandrie
Sainte Catherine d’Alexandrie – Vitrail gothique- 15ème siècle
Repère sur le CD-ROM « Vitraux de Saint Séverin » : Période gothique, Façade Nord,Vitraux et 205 (XVéme) et 115 (XIXéme)
Repère dans l’église :Façade nord, première verrière à trois panneaux immédiatement à gauche de la verrière à deux panneaux du chœur représentant Saint Pierre et Saint André. De droite à gauche dans cette verrière Sainte Catherine, Trinité, Saint Christophe.
Histoire : Vierge et martyre IVème siècle
– Belle jeune femme d’Alexandrie très cultivée. Selon la tradition, au moment de sa conversion, elle conclut un mariage mystique avec l’Enfant Jésus et la Vierge, elle-même, lui passe un anneau au doigt. Traînée devant l’empereur Maxence pour être jugée, elle se voit opposer 50 philosophes dont elle démonte les arguments (l’empereur les fera brûler vifs pour les punir !). Condamnée à être déchiquetée par une roue ; la roue se brise au moment où on la met en marche ; Catherine est décapitée.
Très populaire au Moyen-Âge, c’est une des voix qu’entendit Jeanne d’Arc.
Description du vitrail 205 – Sainte Catherine d’Alexandrie. Elle se tient debout, elle est blonde, elle porte une couronne dorée. Vêtue d’une robe blanche et brune ; son manteau est bleu. Elle tient un livre dans sa main gauche ; à côté d’elle, la roue de son martyre est jaune.
A ses pieds, une donatrice au premier plan, agenouillée. Condamnée à être déchirée par une roue garnie de pointes. Celle-ci s’étant brisée, Catherine fut décapitée.
Saint-Pierre
Il fut le premier pape et l’un des saints les plus populaires du christianisme.
Ancien marin pêcheur, nommé Simon. C’est le Christ qui lui donnera le nom de Pierre et qui lui dit : «Tu es Pierre et, sur cette pierre, je bâtirai mon église». Il exerce une primauté dans le groupe des douze apôtres. Jusqu’à l’Ascension, Pierre est présent dans tous les événements de la vie de Jésus. Mort crucifié à Rome.
Pierre est un des saints les plus importants et les plus populaires du christianisme. On l’appelle le prince des apôtres. Le Christ lui a dit : «Je te donnerai les clés du royaume des cieux». Il est souvent représenté avec une clé.
213 –Saint Pierre agenouillé regarde vers le ciel ; il tient à la main gauche une clé ; son auréole est bleue et verte, son vêtement est brun, son manteau bleu. Plus bas, un donateur à genoux prie, en vêtement rouge.
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