Il va durer 40 jours et nous conduira à la Semaine Sainte puis à Pâques. C’est un temps particulier pour nous mettre sur les traces de Jésus et le suivre au désert, lieu de conversion qui va permettre à Dieu d’agir et de faire du neuf dans nos vies.

Le Carême, temps de lutte contre la tentation du désespoir, celle de l’indifférence, mais aussi celle du pouvoir et de la volonté de puissance.

Le Carême, temps de grâce de vivre, de grandir, de se jeter dans les bras du Père, à la suite du Fils et avec la force de l’Esprit.

Trois moyens nous sont proposés :

  • Donner, ouvrir ses mains et son cœur aux autres, ouvrir des horizons et bâtir un monde meilleur où règne la paix.
  • Jeûner, rétablir l’équilibre perdu et contrôler sa vie, se priver de nourriture, mais aussi de tout ce qui nous enchaîne.
  • Prier, revenir au Père par la prière du cœur et la vérité de nos existences, être en communion et écouter l’Esprit prier en nous.

La fragilité nous guette, mais elle peut être le lieu de la rencontre et de l’expérience de l’amour de Dieu. Être fragile, c’est tout remettre au Père et attendre sa grâce pour avancer dans le désert de nos vies et les tentations quotidiennes qui nous guettent, les plus petites comme les grandes.
Il n’y a pas de mal à être tenté : l’important, c’est la façon dont nous réagissons.
Une prière peut nous aider :

« Père, ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du mal ».

Gilbert THÉVENOT, diacre