Dieu s’est reposé, lui aussi, au septième jour de la création pour contempler son œuvre. Il nous invite à le louer en admirant la beauté de la nature car « les cieux proclament la gloire de Dieu, le firmament raconte l’ouvrage de ses mains » (Ps 18).
Temps de détente et de loisirs, les vacances permettent de fortifier la santé du corps : « tu me donnes la fougue du taureau, tu me baignes d’huile nouvelle » (Ps 91). Elles nous accordent la possibilité de retrouver la paix de l’âme : « mon âme est en moi comme un enfant, comme un petit enfant contre sa mère » (Ps 130).

A distance du travail professionnel, des occupations et des soucis qui nous accaparent plus que de raison, nous pouvons prendre un peu de recul. Occasion rêvée pour redonner à Dieu sa place dans notre activité et faire l’expérience de l’abandon entre ses mains. « Si le Seigneur ne bâtit la maison, les bâtisseurs travaillent en vain ; en vain tu devances le jour, tu retardes le moment de ton repos : Dieu comble son bien-aimé quand il dort. » (Ps 126).

Alors apparaissent les dons inestimables que Dieu nous fait dans la vie de famille : « ta femme sera dans ta maison comme une vigne généreuse, et tes fils, autour de la table, comme des plants d’olivier. » (Ps 127). C’est à travers la diversité des liens familiaux que la sève de Vie reçue du Père peut se communiquer, se transmettre. Un cri d’action de grâce ou d’espérance, selon que le bonheur de l’entente familiale nous est donné ou non, jaillit de nos coeurs : « Oui, il est bon, il est doux pour des frères de vivre ensemble et d’être unis ! » (Ps 132).

Bon été avec les psaumes !

P. Denis Jachiet