Après avoir vu le nouveau-né dans la mangeoire, comme annoncé par l’ange, les bergers tout joyeux s’en retournaient, glorifiaient et louaient Dieu, racontant ce qui leur avait été annoncé.
Nous venons de fêter, de revivre la naissance du Sauveur. Comme les bergers, nous avons pu entendre, dans notre coeur, l’appel des anges à venir nous réjouir devant la crèche, devant ce nouveau-né. Et notre joie nous conduit à témoigner de cet évènement alors que souvent autour de nous, les conditions sont difficiles et le monde est en attente de découvrir une espérance.
« Et Marie retenait tous ces évènements et les méditait dans son cœur. » Quelle mère ne retient pas dans son cœur la mémoire de la venue au monde de son enfant ? En particulier, Marie a vécu le mystère de cette conception, annoncée par l’ange Gabriel, et de son acceptation de la venue de l’Amour en son sein.
Nous pouvons retrouver, relire, dans notre mémoire et dans notre cœur, les temps, les moments précieux qui sont source de vie et de douceur pour nous, pour lesquels nous voulons rendre grâce.
En ce début d’année, c’est traditionnellement le temps des échanges de vœux qui peuvent être aussi des temps de relecture de notre année écoulée, de notre passé. Prenons la résolution de nous rapprocher du Seigneur, pour partager ces raisons que nous portons en nous d’espérer et de rendre grâce.
Bertrand CAVALIER, diacre