(Expression niçoise)
La Transfiguration, « apparition pascale anticipée », comme dit le pape François, peut se résumer en deux mots : montée et descente.
La montée : nous avons besoin d’un endroit écarté ou d’une pièce la plus retirée, de gravir la montagne en un espace de silence, pour nous retrouver nous-mêmes et mieux percevoir la voix du Seigneur. Pour ce faire, il faut réserver dans notre agenda des temps quotidiens, moments d’intimité personnelle, pour un dialogue exclusif avec Dieu. C’est ce que nous faisons dans l’oraison, ce cœur à cœur avec le Seigneur. Or, nous ne pouvons pas y demeurer.
La descente : la rencontre de Dieu dans la prière nous pousse à descendre de la montagne, à regagner la partie basse, la plaine, le monde où nous retrouvons tant de frères affligés par la maladie, la pauvreté matérielle et spirituelle. Animés d’un élan apostolique, nous pouvons alors partager avec eux la grâce reçue et éclairer notre journée, notre travail, nos rapports avec les autres de cette présence de Dieu en nous.
Ceux qui ont assisté à la Transfiguration de Jésus en ont rendu témoignage aux autres disciples et à des millions de personnes à travers les siècles. Comme eux, nous sommes appelés à porter la lumière de Dieu au monde.
Gilbert THEVENOT, diacre