C’est une grande proximité de vie et d’amitié qui nous est donnée de voir dans l’évangile de ce dimanche : le Seigneur souffre avec ses amis, il les accompagne dans cette terrible réalité de la perte d’un être cher.
Il y a beaucoup de tendresse et de délicatesse dans ce texte. C’est en effet au moment où Jésus voit Marie pleurer et tous les amis de Lazare touchés par ce deuil, qu’il est saisi d’émotion et bouleversé. Le Seigneur pleure avec ses amis, il compatit à leurs douleurs et se laisse toucher.
Mais c’est aussi une question que le Seigneur nous pose au milieu du tumulte de nos vie. Il nous interroge sur notre foi ; « Crois-tu que je peux faire cela ? » Sommes-nous convaincus que le Christ est plus fort que la mort, qu’Il est la Résurrection et la Vie ?
Si nous le croyons et si nous nous mettons à sa suite, à l’écoute de sa parole, alors nous pourrons entendre : « celui qui croit en moi ne mourra jamais. ». Cela ne veut pas dire que la mort n’existe plus, mais que nous devenons plus fort que la mort, que nous sommes capables d’affronter les difficultés de la vie, y compris les souffrances les plus insurmontables à vue humaine.
Nous croyons que la vie dans le Christ est plus forte que la mort et qu’elle est une espérance qui transforme toutes nos épreuves en lumière après les ténèbres. Elle est le matin de Pâques vers lequel nous marchons. Crois-tu cela ?
Henri-Olivier DURON, diacre