Le Chanoine Étienne DE MESMAY est né à paris en novembre 1927, il est baptisé à Notre-Dame de Grâce-de-Passy (16ème).
Il est ordonné prêtre en juin 1954 pour le diocèse de Paris. Il débute son ministère à l’école Gerson (16ème) de 1954 à 1966. Il est nommé vicaire à Saint-Augustin (8ème) jusqu’en 1977, tout en étant aumônier adjoint des collèges-lycées Claude Bernard (16ème) et Jean de la Fontaine (16ème), et aumônier des Petites Sœurs des Pauvres de la rue de Varize (16ème).
Le père Étienne DE MESMAY est ensuite nommé vicaire à Sainte-Jeanne de Chantal (16ème) de 1977 à 1983 ; puis de Saint-Pierre de Chaillot (16ème) de 1983 à 1990 tout en étant secrétaire particulier de Mgr Jean-Marie LUSTIGER entre 1986 et 1987.
Il devient vicaire à Saint-Pierre de Montrouge (14ème) de 1990 à 1993, avant d’être envoyé pour six ans en FMPV (Fraternité Missionnaire des Prêtres pour la Ville) dans le diocèse de Meaux (77), au service de la paroisse de Lagny-sur-Marne (77). En 1999 il revient comme vicaire à Saint-Séverin (5ème) jusqu’en 2012, tout en étant enseignant à l’École Cathédrale. Le père Étienne est nommé chanoine honoraire en 2006, il continue son ministère à Saint-Séverin (5ème) jusqu’en 2017 avant d’entrer à la Maison Marie-Thérèse (14ème). Il termine ce long et beau parcours à la maison médicale Jeanne Garnier (15ème) le 25 Septembre 2020.
Le rayonnement du Père Étienne DE MESMAY a été aussi lumineux que son humilité fut constante. Il était connu et aimé par de nombreux prêtres de Paris. Passés par la Maison Saint-Augustin ou à Saint-Séverin, chacun se souvient de son exclamation favorite « Ho hisse Coco » quand il lui fallait se lever de son fauteuil pour aller travailler à la vigne du Seigneur. Il l’aura sarclée, cette vigne ! Jusqu’au bout, il aura été attentif à ceux qui l’entourent,
maudissant sa mémoire quand il ne se rappelait plus un prénom ou le nom d’un petit village turc près duquel il avait campé lors de ses nombreux voyages sur les pas de saint Paul.
Jusqu’au bout aussi, il aura fait les trajets de bus entre la Maison Marie-Thérèse et Saint-Séverin, son dernier lieu de ministère, pour y célébrer l’eucharistie. « Ici, il se passe quelque-chose », rappelait-il aux enfants dès qu’il en avait l’occasion. Et les enfants, de tous horizons, ne s’y trompaient pas : « On faisait toujours la queue pour se confesser à ce prêtre bienveillant ».
À la maison médicale Jeanne Garnier, il rappelait ses visites sur place auprès de son « grand homme », le cardinal Jean-Marie LUSTIGER, qu’il aimait sincèrement. Il parlait aussi des siens, de son neveu qui l’a précédé de quelques jours dans la mort, de Passy, où il avait été à l’école et où il a donné de son énergie communicative auprès des élèves de Gerson, et des lycées Claude Bernard et La Fontaine.
Gardons de lui son signe de croix : « au nom du Père qui nous aime, et du Fils qui nous sauve et du Saint-Esprit qui nous donne son amour » !