Nous célébrons la fête de la Pentecôte pour commémorer le jour où Dieu a répandu le Saint-Esprit sur les croyants et nous disons bien souvent que la Pentecôte est le jour de la naissance de l’Église.
« Nous les entendons parler dans nos langues des merveilles de Dieu. »
Dès ses premières heures, l’Église parle toutes les langues de l’humanité. Ce miracle de la Pentecôte indique que, dès les débuts, l’Église est faite pour tous : elle est universelle. L’Évangile dont nous sommes porteurs doit trouver son chemin dans le cœur de chaque homme. C’est ainsi que nous devons demander à l’Esprit Saint de comprendre et de parler vraiment des langages divers : celui des enfants, que souvent nous ne prenons pas le temps d’écouter, des aînés murés dans leurs souvenirs, des jeunes qui n’attendent parfois qu’un signe pour faire confiance, des malades en quête d’un peu de douceur et d’attention, de tous ceux que nous voudrions écarter, car ils sont différents.
Remplis d’une force intérieure nouvelle, d’un souffle nouveau, les apôtres surmontent leurs peurs et commencent à témoigner avec élan de la Bonne Nouvelle de la Résurrection. Souvent nous manquons de liberté et de simplicité pour parler et témoigner : nous vivons enchaînés à nos craintes, à notre individualisme, notre indifférence.
N’ayons pas peur : l’Esprit Saint est plus intime à nous-mêmes que nous-mêmes et il saura faire de nous des hommes nouveaux et des témoins de l’amour du Christ venu
« Rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés ».
Gilbert THEVENOT, diacre