Rentrant du pèlerinage paroissial à Assise sur les pas de saint François, cette phrase prend pour moi un relief bien particulier : la vie de saint François peut illustrer tout ce passage de l’Evangile de saint Jean. Ce riche jeune homme a ressenti la brûlure de l’amour du Seigneur et, non sans épreuves, se dépouillant de tous ses biens, il est devenu plus qu’un signe, un phare pour l’Eglise de son époque, jusqu’à aujourd’hui. Dans une société alors en quête de sens, il a entraîné avec lui des milliers de frères, dans une recherche de vie fraternelle et de charité. Il a fait l’expérience de cette promesse du Seigneur : celui qui demeure en Dieu, Dieu demeure en lui.
Nous aussi, nous sommes appelés à entendre, à répondre à cet appel de Jésus. Choisir de nous laisser purifier, émonder de nos péchés, de nos égoïsmes qui nous enferment, qui nous empêchent de recevoir la lumière de la Vie, d’aimer vraiment et de porter du fruit.
C’est aussi à l’image de la taille des oliviers que nous avons vu pratiquer à Assise : il faut tailler dans les branches pour laisser entrer la Lumière par le centre de la ramure, pour que l’olivier grandisse et porte davantage de fruits.
Bertrand CAVALIER, diacre
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