La liturgie de ce dimanche nous donne en regard deux situations opposées pour Jésus : son entrée messianique à Jérusalem, et le déroulement de sa Passion, sa mort et sa mise au tombeau.
Ces récits font suite à l’annonce que Jésus a répétée à trois reprises à ses disciples : sa Passion doit se dérouler à Jérusalem, et il ressuscitera 3 jours plus tard.
Il arrive à Jérusalem, assis sur un ânon, et là, il est acclamé par la foule comme le Messie, le roi qui vient (selon la prophétie de Zacharie). C’est une entrée triomphale pour les hommes qui pensent avoir là le roi qui va délivrer Israël. Ils ne peuvent comprendre la vraie nature messianique de Jésus.
Alors, aujourd’hui, nous lecteurs, nous sommes « douchés » par le récit de la Passion que nous donne saint Marc. Un récit bouleversant. Il nous faut comprendre la vraie nature de ce Messie, venu sauver toute la multitude, accepter sa mise à mort pour aller jusqu’au bout de l’amour qu’il porte aux hommes, aujourd’hui présent au milieu de nous dans son Eucharistie.
Au cours de la Messe, nous aimons chanter comme la foule de Jérusalem « Béni soit Celui qui vient au Nom du Seigneur ». Nous reconnaissons Jésus ressuscité comme le Messie, le « Roi » de nos âmes qui vient nous sauver par son amour offert – quelle que soit notre situation, béni sois-tu, Seigneur !
Bertrand CAVALIER, diacre