Nous arrive-t-il à nous aussi de crier, comme ces dix lépreux, d’appeler Jésus à l’aide ? Ces lépreux, exclus de la société par leur maladie, ne pouvaient entrer dans les villes, ni approcher les autres personnes. Mais ils connaissaient la réputation de Jésus et de ses miracles. Alors, se sachant indignes, ils ne se permettent pas d’approcher Jésus, mais ils veulent saisir la chance de leur vie.
Nous aussi, avons de bonnes raisons d’en appeler ainsi à Jésus : que ce soit au niveau collectif, dans notre monde secoué par les guerres, les crises en tout genre, ou au niveau individuel, dans les épreuves et les souffrances que nous pouvons connaître, la maladie, les relations difficiles avec nos proches, mais aussi nos égoïsmes, nos addictions qui nous empêchent d’aimer vraiment. « Oui, Jésus, viens nous guérir de nos lèpres, de nos péchés ! »
Et nous savons que le Seigneur est particulièrement sensible aux détresses. Mais il nous faut ouvrir notre cœur, ouvrir nos oreilles à la Parole, en particulier celle des psaumes, pour nous retourner vers Jésus et reconnaître le réconfort de la tendresse et de la miséricorde du Seigneur qui nous relève.
Alors notre participation à l’eucharistie est pour nous une véritable action de grâce, et spécialement, en cette messe télévisée, avec ceux qui participent, depuis là où ils sont, au « Jour du Seigneur ».
Bertrand CAVALIER, diacre