La Solennité du Christ Roi a pour représentation picturale la plus célèbre, le Salvator Mundi, œuvre attribuée à Léonard de Vinci et ayant atteint la plus haute enchère dans l’histoire des ventes de peintures.
Mais au-delà de la renommée, que dit ce titre de roi attribué à Jésus ? Pie XI a proclamé la royauté universelle de Jésus en 1925, à la sortie d’un effroyable conflit mondial et dans le contexte de la montée de l’athéisme. La même année, l’Église avait fêté les 1600 ans du concile de Nicée qui établissait clairement la double nature humaine et divine du Christ.
Dans son encyclique Quas Primas (lequel (est) en premier), le pape invitait à ce que Jésus règne sur nos intelligences (croire), qu’il règne sur nos volontés (obéir), qu’il règne sur nos cœurs (aimer). Ainsi se dessine un triptyque croire-obéir-aimer comme chemin pour grandir dans une relation avec le Christ qui honore son règne éternel et sacré.
Cette Solennité du Christ Roi prend cette année une saveur toute particulière avec la publication de l’encyclique Dilexit nos du pape François. Elle est une invitation à offrir nos cœurs à ce Roi de majesté qui nous a aimés le premier (1 Jn 4,19). Nous serons alors des Christophores, ceux qui portent le Christ avec dignité, respect et amour.
Jean-Christophe NORMAND, diacre