« Est-il permis… ? » demandent les Pharisiens à Jésus. Bien souvent, lorsque nous discutons avec des personnes éloignées de l’Église, la conversation aboutit à un dialogue de sourds où nous devons défendre la doctrine comme s’il s’agissait d’une loi. Nous n’obéissons pas à une loi, mais à Jésus, une personne. Que tous le comprennent, est encore plus pressant en ce dimanche où une année de guerre est sur le point de s’accomplir. S’il n’est pas permis de céder à la vengeance, Jésus nous invite à accueillir le Royaume de Dieu comme un enfant pour y entrer. Alors que la loi définit une limite en dessous de laquelle il ne faut pas tomber, obéir à Jésus offre un chemin de croissance en humanité. La loi permet d’avoir la conscience
tranquille, mais l’obéissance à Jésus nous entraîne à recommencer chaque jour une rencontre vers l’autre, conjoint, parent, enfant, ami, inconnu, ennemi… pour mieux le connaître et l’aimer.
Si nous prions pour la paix à chaque messe, alors qu’elle n’est visiblement pas là, c’est que la paix peut advenir en chacun de nous.
En toute âme chrétienne peut s’établir le Royaume de Dieu que Jésus
nous invite à accueillir.
Le patriarche latin de Jérusalem, le cardinal Pierbattista
Pizzaballa, a invité tous les chrétiens à une journée de jeûne, de
pénitence et de prière le lundi 7 octobre. Continuons de prier ensemble
pour la paix.
Père Philippe CAZALA