Dans l’évangile de ce dimanche, face aux situations de souffrance et de malheurs qui peuvent sembler incompréhensibles pour ses contemporains, Jésus évoque le figuier sans fruit pour se faire comprendre de ceux qui l’entourent. Il proclame la puissance de la conversion du cœur qui peut donner un sens à notre foi pour qu’elle ne soit pas comme un arbre stérile.
Dans cette situation, le jardinier sage ne recommande pas de couper cet arbre tout de suite… Il recommande plutôt de lui prodiguer les soins nécessaires, de bêcher la terre autour de son pied, de lui mettre aussi de l’engrais avant de décider.
Si nous nous en préoccupons, nous aussi pouvons élaguer l’arbre pour permettre une meilleure pousse au printemps, ou encore réduire l’arbre “en vert” pour faire le tri, séparer le bon fruit du mauvais, laisser entrer la lumière pour améliorer la récolte.
Nous pouvons être ce jardinier vigilant qui prend soin de son arbre ou nous contenter d’un arbre sec… Notre foi peut être le signe de notre espérance ou se dessécher dans les apparences, dans les faux semblants ou le ressentiment.
Alors, qu’allons-nous faire de l’arbre de notre foi pendant ce Carême ? Voulons-nous donner du fruit ?
Henri-Olivier DURON, diacre
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