A la fin d’une année universitaire, ce mot évoque une « demi-bonne-nouvelle ». Après les épreuves écrites, un candidat à un concours est admis à passer l’oral. Ce n’est pas encore la réussite et il reste du travail, mais c’est une étape déterminante.
En ce début d’année, pour les séminaristes de Paris, l’admission évoque aussi une étape déterminante. Après quelques années dans la formation un certain nombre d’entre eux demandent à leur évêque d’être admis parmi les candidats au sacerdoce – il en va de même pour les diacres permanents. Ils expriment ainsi leur volonté de s’offrir à Dieu et à l’Eglise. Dans le rite, l’évêque choisit ces séminaristes et les appelle à se préparer à recevoir les ordres. Cela ne change pas beaucoup de choses en apparence, mais la formation qui relève au début d’un choix personnel devient une mission confiée par l’Eglise.
C’est donc une étape déterminante, qu’ont vécus quelques séminaristes hier à Montmartre. En revanche ce n’est pas une « demi-bonne-nouvelle », mais bien une marque de confiance que leur adresse l’Eglise. C’est aussi un modèle de tout engagement chrétien, dans lesquels il nous faut passer de notre désir personnel, de nos goûts et même de nos compétences à une mission reçue du Christ dans l’Eglise.
Père Vincent THIALLIER
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