A Béthanie, de l’autre côté du Jourdain, Jean le Baptiste disait aux prêtres et aux lévites : « Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas. »
Au-delà d’un intérêt curieux ou historique et de connaissances livresques, connaître une personne, c’est être en relation, en intimité avec elle. Ce n’est pas un savoir à posséder. Ce n’est pas enfermer la personne avec des certitudes.

Connaître quelqu’un, c’est le reconnaître : reconnaître sa silhouette, son écriture, sa voix. Ce n’est pas tout savoir de lui mais devenir capable de ne le confondre avec aucun autre. Comme un enfant connait sa mère et sait qu’il vit avec elle une relation unique, connaître, finalement, est inséparable d’aimer.

Cette connaissance de Jésus ne peut s’acquérir seulement au moyen d’informations car sans la foi, il ne peut s’agir que de connaissances extérieures et superficielles.
Entrer dans la prière, ouvrir son cœur au Christ, lui parler est l’une des possibilités pour expérimenter cette intimité et une façon pour Jésus de se faire connaître.

Et si nous croyons connaître le Christ, laissons-le nous étonner, nous bousculer, nous surprendre jusqu’au jour où nous le verrons revenir dans la gloire pour nous prendre par la main et nous amener vers le Père.

Gilbert THEVENOT, diacre