Ce dimanche 2 décembre, l’histoire et l’évangile nous offrent à contempler deux gloires assez différentes dans leur manifestation.
Le dimanche, le 2 décembre 1804, premier dimanche de l’Avent, comme aujourd’hui, Napoléon, au faîte de sa gloire, était sacré, ou plutôt se sacrait lui-même. Refusant à tenir sa couronne de qui que ce fût, l’empereur la prit lui-même sur l’autel pour la ceindre avant de couronner Joséphine. Un an après, le 2 décembre 1805, la gloire des armes à Austerlitz semble confirmer le geste.
Ce dimanche, l’évangile nous place dans l’attente de la venue du Fils de l’homme, dans un contraste assez saisissant. « Alors on verra le Fils de l’homme venir dans la nuée, avec grande puissance et grande gloire. Quand ces évènements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. » La gloire qui accompagne la venue du Fils de l’homme, loin d’écraser, relève car elle apporte le salut. Il ne se l’attribue pas à lui même, mais il la tient de son Père.
Que ce temps de l’Avent purifie notre regard pour savoir reconnaître la gloire du Seigneur qui vient, sans nous laisser impressionner par les artifices des gloires humaines.
Père Vincent THIALLIER
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