Les oraisons de la messe de la « Fête-Dieu », solennité du Saint-Sacrement, nous font entrer dans la profondeur de l’eucharistie.
« Seigneur Jésus Christ, dans cet admirable sacrement, tu nous as laissé le mémorial de ta passion ; donne-nous de vénérer d’un si grand amour le mystère de ton corps et de ton sang, que nous puissions recueillir sans cesse le fruit de ta rédemption ». A chaque messe, la cène et la croix jaillissent d’hier pour se rendre présentes à nous
« Accorde, Seigneur, à ton Église les biens de l’unité et de la paix, dont nos offrandes sont le signe dans le mystère eucharistique ». Aujourd’hui, le fruit de l’eucharistie, c’est la communion que le Christ établit entre les hommes et les femmes de toute race, langue, peuple et nation, qui reçoivent l’unique corps du Christ.
« Fais que nous possédions, Seigneur Jésus, la jouissance éternelle de ta divinité, car nous en avons ici-bas l’avant-goût lorsque nous recevons ton corps et ton sang ». Pas toujours facile de reconnaître que derrière le fade arrière-goût de l’hostie se cache l’avant-goût des délices de l’éternité… C’est pourtant ce qui nous est déjà donné en partage.
Père Guillaume NORMAND