Réjouissons-nous !
Non, le Carême n’est pas une cure de sacrifices (d’holocaustes) vécue dans la douleur et l’abstinence. Le Seigneur nous le dit, « ce ne sont pas les holocaustes que j’attends, mais la conversion du cœur ».
Oui, le Carême est un temps pour faire l’expérience de l’approfondissement de notre relation avec le Seigneur. Approfondissement qui peut passer par une certaine ascèse, pour libérer notre corps et notre esprit de liens ou de fardeaux qui les emprisonnent.
Mais surtout par un retournement (une conversion) vers le Seigneur, vers sa Parole, vers les sacrements, vers la prière, vers l’attention à ceux qui souffrent autour de nous, vers le partage avec
ceux qui en ont besoin. Et accueillir sa grâce.
Non, le Seigneur ne nous demande pas d’afficher une face de Carême : ce 4ème dimanche sur notre chemin s’appelle aussi Lӕtare : il nous appelle à prendre un temps de pause sur notre chemin vers Pâques, pour nous réjouir de notre expérience de la fidélité et de la miséricorde du Seigneur, et de partager cette joie
autour de nous.
Alors, Joyeux Carême !
Bertrand CAVALIER, diacre
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