Après le long chemin du Carême, nous voici enfin arrivés aux jours de Pâques. Comme ceux qui, le lendemain du Sabbat, découvrent le tombeau ouvert, nous sommes appelés à croire en Sa résurrection, à croire en l’incroyable bonne nouvelle!
Que s’est-il passé? Qu’ont vu les apôtres au lendemain de la mort du Christ? Ils ne l’ont pas vu, lui, vivant ; l’Ecriture nous dit qu’ils ont vu une pierre roulée, un tombeau vide …. Quelques linges … Et immédiatement, seul Jean a vu et a cru.
Ne soyons donc pas trop étonnés de rester nous-mêmes parfois incrédules. Il nous faut souvent du temps pour prendre conscience d’une présence, d’une amitié, tout simplement pour faire confiance. L’amour réciproque, la fréquentation régulière, les heures, les jours passés ensemble nous permettent progressivement de comprendre immédiatement, de savoir au premier regard.
Le Christ agit en nous pour autant que nous nous laissions toucher pas les signes parfois ténus, comme ceux qu’il a laissés aux premiers témoins. Il vient les semer sur nos chemins. Un regard échangé, une rencontre, une attention, une parole blessante que l’on ne dira pas, ou au contraire, le mot que l’on saura dire pour soulager…
Lui, il vient nous trouver au plus profond de nos doutes, de nos recherches, de nos nuits. Lui seul peut nous relever et nous conduire sur le chemin de la joie. Laissons-nous toucher par sa Pâques, laissons notre coeur clamer notre joie ! Il est ressuscité !
Henri-Olivier DURON, diacre
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