C’est une question récurrente dans l’évangile de saint Luc, ainsi que dans les Actes des Apôtres. Nous la trouvons ici dans la bouche des publicains et des soldats qui s’adressent à Jean le Baptiste. Nous la retrouverons sur les lèvres de l’homme riche : « Bon Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? » (Lc 18,18). Ou encore chez ceux qui ont accueilli la prédication de saint Pierre à la Pentecôte (Ac 2,37).
Que devons-nous faire ? Cette question jaillit du plus profond de la conscience, le centre le plus secret de l’homme, le sanctuaire où il est seul avec Dieu. Nous savons à quel point notre conscience peut parfois se trouver déboussolée et privée de lumière, sans que nous arrivions à discerner clairement ce que nous devons faire et ce que nous devons éviter. Qui pourra l’éclairer ? Les foules se sont tournées vers Jean, qui leur a rappelé quelques points d’une justice élémentaire. Jean lui-même s’est tourné vers la Lumière, le Fils de Dieu qui vient en ce monde et qui éclaire tout homme.
Quelle lumière choisissons-nous pour nous laisser éclairer et conduire dans l’amour et la vérité ? Il y a des lumières aveuglantes, attirantes et pourtant agressives et parfois dangereuses. Il en est une, discrète, humble et pourtant rayonnante qui a resplendi dans la nuit de Bethléem comme elle a resplendi au matin de Pâques : celle de Jésus qui nous communique sa joie.
Père Guillaume NORMAND
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