Les lectures de ce dimanche veulent nous stimuler dans notre attente du Seigneur et nous invitent à la vigilance active. Nous ne savons pas la date de cette venue du Christ en gloire, et d’ailleurs cela n’a pas d’importance. Ce qui importe réellement, c’est de savoir si nous serons prêts à l’accueillir. Le serviteur blâmé au retour du maître pour ne pas avoir fait fructifier ses talents, connaissait et attendait le retour de son maître. Mais cette attente était vécue dans l’inquiétude : « je savais que tu es un homme dur. » Il n’a pas su apprécier la confiance et l’estime que le maître avait pour lui et il a fini par prendre peur. Par crainte de se tromper et de ne pas réussir, il n’a pas fait fructifier le don reçu.
La parabole des talents nous montre que chacun agit selon l’image de Dieu qu’il porte en son cœur : une qui paralyse, la peur, et une autre qui libère, la confiance.
Le Seigneur offre à tous son amour. Il nous demande de l’utiliser au mieux et nous invite à mettre de côté la paresse, l’immobilisme et la passivité afin de faire quelque chose de beau et de bon pour les gens autour de nous.
Il reste à chacun à travailler, avec ce qu’il a dans les mains, dans la tête, dans le cœur. Surtout dans le cœur, car si le cœur est fermé, il ne pourra rien donner.
Nous savons que le Seigneur reviendra et nous devons nous réjouir de son retour, comme d’une fête, car ce sera alors la réalisation des promesses, l’accomplissement du Royaume. Alors, peut-être, entendrons-nous le Christ nous dire :
« Très bien serviteur, bon et fidèle. Entre dans la joie de ton Seigneur. »
Gilbert THEVENOT, diacre