« Aujourd’hui, l’Église est unie à son Époux : le Christ, au Jourdain, la purifie de ses fautes, les mages apportent leurs présents aux noces royales, l’eau est changée en vin, pour la joie des convives » (Antienne du benedictus – Laudes de l’Épiphanie).
Cette antienne (introduction à l’hymne) pendant l’office liturgique des Laudes de l’Épiphanie associe trois scènes évangéliques, la visite des mages, le baptême du Seigneur et les noces de Cana. Elles sont présentées comme le signe de l’alliance entre l’Église et le Christ. Ainsi nous comprenons que le mystère de Noël, célébré pendant ces vacances, accomplit l’Alliance entre Dieu et l’homme.
Le terme d’Alliance accompagne la relation entre Dieu et son peuple depuis le début de la révélation. Elle est scellée de manière solennelle avec Abraham et avec Moïse. Mais l’enfant de la crèche, est plus qu’Abraham et Moïse, il est vraiment Fils de Dieu. Les Alliances précédentes étaient fragiles parce que l’homme n’y restait pas fidèle. En Jésus, Dieu s’unit à l’humanité en un lien que rien ne saurait rompre. Vraiment Dieu et vraiment homme, il accomplit le projet du créateur : que nous soyons à son image et à sa ressemblance.
Père Vincent THIALLIER
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