Les réponses de Jean-Baptiste aux trois groupes qui lui posent cette même question sont surprenantes parce que, finalement, elles sont peu exigeantes. Jean-Baptiste répond :

Aux foules : « Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ! ».

Aux collecteurs d’impôt : « N’exigez rien de plus que ce qui vous a été fixé.»
Aux soldats : « Ne faites violence à personne… et contentez-vous de votre solde. » Il n’y a pas de réponse unique. Cela dépend des personnes et des situations. Jean explique que les obstacles qui empêchent la rencontre du Seigneur sont l’égoïsme, l’avidité, l’abus de la violence.

Aujourd’hui, nous pouvons, nous aussi, nous demander ce que nous devons faire pour préparer les chemins du Seigneur. En ce temps de l’Avent, il ne s’agit pas de faire, mais de recevoir, de tendre la main afin d’accueillir celui qui nous sauve en nous proposant d’être doux, délicats, simples, libérés de notre orgueil. Pour quiconque cherche Dieu, la seule porte à ouvrir est celle de son cœur. C’est tellement simple qu’on peut en sourire. En ce dimanche de Gaudete, ce sourire est le signe que la joie de Dieu est en nous.

Gilbert THEVENOT, diacre