Deux femmes enceintes se rencontrent, la « vieille » Elisabeth portant, selon la promesse faite par l’ange à Zacharie, celui qui s’appellera Jean (« Dieu fait grâce ») et qui sera consacré au Seigneur. Et la toute jeune Marie. Celle-ci accueille de sa cousine la confirmation de son état tout récent, confirmation de la promesse
reçue de l’ange Gabriel, à savoir qu’elle portera « le Fils du très Haut ». Voilà pour la rencontre visible.
L’autre rencontre, invisible à l’œil humain, donne lieu au dialogue, dans l’Esprit, entre deux enfants dans le sein de leurs mères : c’est Jean qui, tressaillant d’allégresse dans le sein d’Elisabeth désigne déjà Jésus
(« Dieu sauve ») dans le sein de Marie. Comme plus tard, habité par l’Esprit, il annoncera la bonne nouvelle de « celui qui vient », et, comme relaté par l’évangéliste saint Jean, il désignera Jésus à ses disciples « voici l’Agneau de Dieu ».
Dans et par la vie de l’Esprit, rien n’est impossible à Dieu pour le salut du monde : Elisabeth va enfanter malgré son grand âge, et Marie, sans avoir connu d’homme, va enfanter le Sauveur annoncé par les
prophètes, attendu par Israël. Il proclamera l’amour et la miséricorde du Père, sera mis à mort sur la Croix, ressuscitera le 3ème jour, pour nous donner sa Vie. C’est Lui, déjà présent avec nous, dont nous attendons le retour en Gloire.
Bienheureuse Vierge Marie, louée sois-tu de nous avoir donné un tel sauveur !
Bertrand CAVALIER, diacre
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