Les ouvriers de la parabole auraient gagné à se souvenir de cet adage. Car c’est bien ce qu’ils font au moment des comptes, alors qu’ils reçoivent le denier convenu au moment de leur embauche. En voyant que cette somme est allouée aux autres ouvriers, ils espèrent avoir plus. La réponse du maître est cinglante :
« Ton regard est-il mauvais parce que moi je suis bon ? »
La malice du regard vient de la comparaison avec les autres, la bonté est dans la prodigalité du maître. Si les ouvriers avaient su la voir, alors ils se seraient réjouis. Puissions-nous garder les yeux fixés sur Jésus, témoin de la bonté de Dieu, et rendre grâce pour ses dons, ce que nous recevons, nous-même et les autres.
Père Vincent THIALLIER
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