Dans l’évangile de ce dimanche, Jésus nous donne une forme de synthèse de la bonne nouvelle et des conditions pour l’accueillir. La foule qui est là pour écouter la Parole, est composée des disciples, et aussi d’une grande multitude de peuples de la région juive, mais aussi des villes païennes venues rechercher le bienfait des guérisons opérées par Jésus : la bonne nouvelle est « opérative » pour ceux qui sont disposés à la recevoir.

Ces dispositions intérieures, nous pouvons les entendre dans la proclamation des bénédictions (Heureux…), et aussi dans l’énoncé des mises en garde de Jésus (Quel malheur…).

  •  Être pauvre matériellement, se libérer des richesses pour suivre Jésus,
  •  avoir faim de nourriture, mais aussi de la parole de Jésus,
  •  souffrir dans son corps ou en soi-même, en communion avec le Christ en Croix,
  •  être diffamé, ridiculisé du fait du nom de Jésus, en communion avec Jésus dans sa Passion.

En tout état de cause, « Heureux ! » ceux qui se remettent en confiance dans les mains du Père : c’est là une grâce à demander pour échapper à la satisfaction, à la suffisance, à la vanité auxquelles la « société mondaine » nous pousse et contre lesquelles Jésus nous met en garde. « Malheureux ! »
Heureux, bienheureux, qui écoute la parole de Dieu et la met en pratique ! Jubilez, criez de joie, le royaume vous est donné !

Bertrand CAVALIER, diacre