La dernière semaine du temps de l’avent s’ouvre devant nous. Ce qui peut provoquer deux raisons de se désoler :

Soit on risque de se désoler de ne pas avoir de temps, de s’être laissé emporté par le rythme des préparatifs de fêtes – à l’école, au travail, à la paroisse, en famille, etc. – et d’avoir encore beaucoup à faire en vue du jour de Noël.

Soit on risque de se désoler d’avoir tout son temps, de n’avoir personne pour qui préparer quoi que ce soit et d’envisager de passer Noël seul ou dans des situations familiales tendues et difficiles.
Il faut bien constater que les agendas et les obligations ne sont pas interchangeables et qu’on ne choisit pas toujours la situation dans laquelle on est.

En revanche, il est bon de repérer le danger de chacune de ces situations, principalement le risque de passer à côté de l’essentiel. En célébrant la venue du Christ dans le monde, nous reconnaissons qu’il rejoint l’humanité là où elle est. L’imminence de la fête de Noël est pour nous l’occasion de reconnaître humblement la situation dans laquelle nous sommes, d’en voir les limites et les défauts et demander au Seigneur de nous y rejoindre.

« Viens Seigneur, Viens nous sauver». Que cette simple demande habite notre prière chaque jour de cette semaine.

Père Vincent THIALLIER