« Les Apôtres, après avoir vu Jésus s’en aller vers le ciel, retournèrent à Jérusalem » Ac 1,12. Entre Ascension et Pentecôte, voici le temps du Cénacle pendant lequel il nous faut consentir à l’absence du Christ pour nous familiariser à une autre forme de présence.

« Ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient habituellement » Ac 1,13. Unis à la Tête de l’Église, retrouvons-nous, créons des lieux de partage, d’amitié pour entrer en communion. La communauté, Corps du Christ, est lieu de présence du Fils de Dieu, au milieu d’elle, en elle.

« Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière » Ac 1,14. Fréquentons Jésus pour lui devenir semblables. Regardons-le, écoutons-le et imitons sa manière particulière d’aimer et de prier. Laissons-nous aimer par lui pour qu’il puisse nous transformer et aimer à notre tour.

« Avec des femmes dont Marie, la mère de Jésus ». Ac 1,14. Écoutons Marie nous faire comprendre l’absence de son fils, Jésus, comme une chance. Regardons Marie nous donner le goût de le contempler pour que quelque chose de ses yeux, de ses lèvres, de son cœur devienne les nôtres afin de devenir, avec lui, Christ pour les autres.

« Vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » Ac 1,8

Le temps du Cénacle : une présence dans une absence forte d’une promesse et d’une invitation à la mission pour témoigner de l’amour infini de Dieu, annoncer sa Parole aux hommes et continuer l’œuvre du Fils élevé dans la gloire.

Gilbert THEVENOT, diacre