Tu es le feu, prêt à sauter comme un éclair vif et joyeux ; tu es le vent, partout présent comme une danse ; tu es la rosée qui nous anime, source claire.

Cet Esprit, personne ne l’a jamais vu et nous avons du mal à nous le représenter. Il a couvert Marie de son ombre et lors du baptême du Christ, c’est sous la forme d’une colombe qu’il apparut. Le jour de Pentecôte il se manifestat par un violent coup de vent et des langues de feu, mais il passe aussi dans le murmure d’une brise légère qu’entendit Elie devant la caverne où il s’était abrité. Alors sachons reconnaitre sa présence. Il est discret ; il souffle où il veut. Il est pourtant repérable : il est présent là où existe un désir d’unité. Face à l’accusateur, le diviseur, l’Esprit-Saint est notre défenseur, notre rassembleur. Il est là où existe l’amour. Il est notre consolateur. Il est là lorsqu’une soif ardente de faire connaitre Jésus-Christ au monde nous anime.

Nous fêtons, en ce dimanche, un anniversaire. Le jour de la naissance de l’Eglise, nouveau peuple de Dieu. À la Pentecôte, l’Esprit que Dieu envoie sur les Apôtres est un souffle. Il leur enseigne tout et leur fait souvenir de tout ce que Jésus leur avait dit. Ils avaient peur, l’Esprit-Saint les remplit de lumière et de force. Avec joie et enthousiasme, soudain investis d’une nouvelle mission, ils vont répandre l’Evangile à tous les hommes, dans leur langue. Aujourd’hui encore, l’Esprit-Saint nous est donné à notre baptême, à la
confirmation et dans chacune de nos communions eucharistiques pour que nous ayons en nous la force de renverser les obstacles qui s’opposent à l’amour et d’annoncer, comme les Apôtres, la Bonne Nouvelle du salut au monde.

Gilbert THEVENOT, diacre